13/Oct/2009 MAISON GéNéRALE

Fr. Henri Vergès et les martyrs d?Algérie

Du 2 au 5 septembre 2009 la commission des historiens pour la cause des martyrs d?Algérie s?est réunie à la maison générale des Trappistes, Rome.

Cette commission est constituée de trois historiens : le père Jean Jacques Pérennès, dominicain et président de la commission, le père Ivo Dujardin, trappiste, et Monsieur A. Jomier, un jeune historien qui a beaucoup travaillé en Algérie.

Le travail des historiens consiste à retrouver le maximum de documents sur la personne du martyr et sur le contexte dans lequel il a vécu. Les documents personnels vont de l?acte de naissance à l?acte de décès, mais aussi les divers diplômes d?études, la carte d?identité, le passeport? Tous les écrits publics ou inédits du martyr : livres, articles, lettres? Et le maximum de ce qui a été dit du martyr avant, pendant et après la mort dans les média et les livres.

Quand on pense que la cause compte 19 martyrs, dont un évêque qui a beaucoup prêché et écrit, de même que les 7 moines trappistes sur lesquels on a écrit beaucoup de livres et de centaines d?articles? la masse des documents devient énorme. Et tout cela sera versé dans le dossier de la cause.

La commission des historien doit faire un compte rendu du travail fait, des archives et bibliothèques inspectées, et surtout brosser un portrait humain de chaque martyr. Puis chaque historien est convoqué par le tribunal diocésain et interrogé sur sa connaissance des martyrs.

Le travail des historiens est un des plus important dans une cause : ils restituent l? épaisseur historique de sorte que chaque martyr est pris dans un réseau de faits et documents qui prouvent et disent son humanité.

Le travail des théologiens est différent : ils lisent les écrits publics et privés d?un confesseur ou d?un martyr, pour voir leur conformité à la doctrine de l?Eglise et terminent par le portrait spirituel du candidat à la canonisation. Ils n?ont pas de documents à chercher.

Pour nous, ce qui est important, au-delà de la curiosité de comment travaillent les uns et les autres, c?est la connaissance que nous avons de nos saints, la place que nous leur faisons dans notre affection, l?imitation qui s?en suit.

La cause de nos martyrs d?Algérie est encore à ses premiers pas, elle est dans la phase diocésaine? Notre marche est rapide, mais la route est longue.

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Fr. Giovanni Maria Bigotto

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