La mission mariste se consacre également à l’aide sanitaire grâce aux hôpitaux
L’Institut Mariste est reconnu mondialement pour son travail dans la défense de l’éducation et des droits de l’enfance et de l’adolescence. Mais savais-tu qu’au Brésil la mission d’être un phare d’espérance dans un monde en crise comprend aussi le domaine de la santé?
À Curitiba, il y a deux institutions de santé qui font partie de la Province du Brésil Centre-Sud. L’Hôpital Marcelino Champagnat et l’Hôpital Universitaire Cajuru qui sont axés sur des soins humanitaires et une recherche constante du bien-être des patients. À Porto Alegre, dans la Province du Sud-Amazonie, l’Hôpital São Lucas, en lien avec la PUCRS, remplit la même mission dans la Province.
Dans ces hôpitaux, la Santé est liée à l’Éducation en collaboration avec la formation académique, étant donné que les hôpitaux offrent l’infrastructure et l’accompagnement adéquats pour les pratiques en milieux de santé.
Les deux hôpitaux de la Province du Brésil Centre-Sud
L’Hôpital Universitaire Cajuru
L’Hôpital Universitaire Cajuru (HUC) offre de nombreuses spécialités et est reconnu pour le service de traumatologie, d’urgences et de chirurgies d’urgences. C’est le premier hôpital et le plus grand de premiers soins de Paraná. Il est spécialisé dans les interventions chirurgicales dans les domaines de la chirurgie générale et traumatologique, de la chirurgie orthopédique et neurologique, en plus d’être un milieu de pratique pour les cours de la Faculté de Médecine et la Faculté de la Santé et de la Science en biologie de la PUCPR.
L’institution dispense environ 13 500 services mensuels, dont 100 % par le biais du Système de Santé Unifiée (SUS). Il est également reconnu pour les transplantations rénales : il s’en fait environ 80 chaque année. L’Hôpital obtient un pourcentage de réussite supérieur à 90% en interventions rénales et en survie du patient. Ce sont les meilleurs résultats au Paraná, selon le Centre National de Transplantation.
La HUAC a été inauguré en 1958 et a appartenue à la « União dos Ferroviários » (Union Ferroviaire) jusqu’en 1977, alors qu’elle fut acquise par l’Association Paranéenne de Culture (APC). Depuis lors, il continue de se moderniser. Par exemple, lors de la célébration du 62e anniversaire, il a inauguré un nouveau Centre de Diagnostique. Plus d’information.
Hôpital Marcelino Champagnat
L’Hôpital Marcelino Champagnat (HMC) est né de l’engagement de prendre soin de ses patients d’une façon intégrale grâce à des principes médicaux de qualité et de sécurité du patient. Il est reconnu pour ses interventions chirurgicales de moyenne et de haute complexité. Parmi ses spécialités, on souligne : la cardiologie, la neurochirurgie, l’orthopédie et la chirurgie générale et bariatrique, de même que différents services d’analyse médicale.
Le HMC, inauguré en 2011, a une superficie de 28 mille mètres carrés, 116 lits d’hospitalisation, 72 cabinets de consultations et plus de 750 médecins. Plus d’information.
Travail unifié en temps de pandémie
Durant la pandémie, la coopération entre les institutions maristes s’est davantage renforcée. Les chercheurs de la PUCPR – des cours de médecine, de soins infirmiers, d’ingénierie, entre autres – ont aussi mis leurs connaissances à la disposition afin de soigner les patients des deux hôpitaux de la Province du Brésil Centre-Sud. De plus, afin d’étudier au jour le jour le nouveau coronavirus et échanger de l’information, la PUCPR a créé un groupe de recherche formé de professeurs, de chercheurs, d’étudiants et de professionnels de la santé. Voir quelques découvertes de ce travail conjoint.
En période de confinement, l’utilisation de la technologie pour réduire la nostalgie des patients admis avec le COVID-19 et de leurs familles a été mise en évidence dans la presse. Le projet Human Robotics, piloté par le PUCPR, a permis de développer des robots physiques pour les soins et même l’interaction en face à face dans les hôpitaux.
Une autre initiative qui a eu de grandes répercussions a été l’hommage à la Journée internationale des soins infirmiers, où les maristes ont envoyé des mots d’encouragement et de remerciement aux professionnels de la santé.