21/Oct/2010 MAISON GĂ©NĂ©RALE

Liens entre la sainte fondatrice et notre Institut

La récente canonisation de sainte Mary MacKillop (1842-1909), première sainte australienne, a été une grande joie pour l?Église de ce pays et aussi pour les Frères Maristes. Il est curieux de constater des liens entre la sainte fondatrice et notre Institut. Le P. Julian T. Woods, qui avait collaboré avec elle à la fondation des S?urs Australiennes de Saint Joseph, avait connu en France les S?urs de Saint Joseph, fondées au Puy en 1640.Le P. Julian a été impressionné par la simplicité de ces femmes profondément spirituelles, proches des gens et qui travaillaient dans les zones rurales. Mary MacKillop adopta ce genre de vie et le transmit plus tard à sa congrégation, née en 1886.Il est intéressant de constater que Louise Champagnat, tante maternelle de Marcellin, appartenait à cette congrégation de Saint Joseph ; expulsée du couvent par la Révolution, elle se refugia dans le foyer des Champagnat et contribua à l?éducation du petit Marcellin. Il est logique de penser qu?au fur et à mesure qu?il grandissait, Marcellin assimilât quelques aspects de la spiritualité de sa tante et les fît siens.Consciemment ou inconsciemment, lorsque le P. Champagnat fonde les Frères Maristes, il incorpore de nombreux points de la spiritualité des S?urs de Saint Joseph, de leur style de vie, de leur apostolat, de leurs idéaux?Marcellin centre son attention sur les enfants des zones rurales qui n?ont pas accès à l?éducation ; il inculque à ses frères un style et une spiritualité faite de simplicité, de travail, sous l?inspiration maternelle de Marie. Il emprunte quelques prières et formules de profession aux religieuses du Puy.Les S?urs Australiennes de Saint Joseph, inspirées de Sainte Mary MacKillop, ont suivi une ligne en grande harmonie avec ces idéaux. On a écrit à leur sujet : « C?est une communauté de religieuses prêtes à aller partout où il faut une éducation catholique, même s?il s?agit de lieux isolés et sans prêtre permanent ; ce sont des femmes du peuple, rentables du point de vue économique, sans grandes prétentions matérielles. »L?idéal premier laisse transparaître une différence significative entre ces S?urs et les Frères Maristes : la personne de Marie a été remplacée par la figure masculine de Saint Joseph. Quoi qu?il en soit, nous pouvons affirmer que la tante Louise reconnaîtrait ses homonymes australiennes, et que les Frères Maristes, si proches de la spiritualité et les pratiques des S?urs du Puy, se réjouissent de la canonisation de Mary MacKillop._______________(Inspiré d?un article du Fr. Chris Wade, publiée dans « Review of the Sydney Province », vol 9, nº 3, pages 38-40)

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