« L??uvre d?Ixaltepec a pratiquement été entièrement détruite »
Suite au deux tremblements de terre qui ont frappé le sud du Mexique le 7 septembre, puis la ville de Mexico le 19 septembre, un frère mariste a confirmé que le premier a causé beaucoup de dommages aux œuvres, alors que le second n’en a causé aucun.
Le séisme du 7 septembre, d’une magnitude de 8.2 degrés à l’échelle de Richter, a frappé le sud du Mexique, principalement les états d’Oaxaca, du Chiapas et de Tabasco.
« Dans cette région, nous, les Frères Maristes, avons une œuvre à Ixaltepec (Oaxaca) » a dit le Frère Luis Felipe González Ruiz, de la Province du Mexique Central.
« Cette œuvre a été très lourdement affectée, elle est inutilisable et devra être démolie, de même que la maison des frères et l’internat qui complète cette œuvre » a-t-il ajouté lors d’une entrevue au Bureau de presse de la Maison générale, le 26 septembre.
L’école du Baccalauréat Asunción Ixaltepec accueille 120 étudiants et logeait 84 d’entre eux qui viennent de régions éloignées.
Les collèges maristes de Mexico ont lancé une campagne pour couvrir les besoins les plus urgents en alimentation et en habitations provisoires. À ces initiatives se sont joints beaucoup d’anciens élèves et des Provinces maristes du monde.
Les frères mettent sur pied un plan à moyen terme afin d’aménager des locaux temporaires et rouvrir les classes.
À long terme, on envisage la reconstruction de l’œuvre d’Ixaltepec et des autres localités de la région où il y a également d’autres écoles maristes qui ont aussi été endommagées.
Le Frère Luis Felipe, qui participe au XXIIe Chapitre général à Rionegro (Colombie), souligne que « toute la population a été très affectée ».
Le deuxième tremblement de terre du 19 septembre n’a pas touché les œuvres maristes de la ville de Mexico, la zone la plus affectée.
« Toutes nos œuvres sont sauves, de même que le personnel qui travaille avec nous et avec les élèves » a déclaré le Frère Luis Felipe. « Cependant, la situation du milieu continue d’être difficile et l’aide est toujours nécessaire. »