Lyon, 31 sept(embre) 1829
Monsieur,
[1] Je vous félicite de l?heureux résultat de votre retraite. Vous pourrez continuer à faire renouveler les voeux comme les années dernières.
[2] J?autorise celui de vos frères que vous désignerez pour le soin de la sacristie à toucher les vases et les lignes sacrés.
[3] J?ai trouvé que vous aviez été trop généreux pour le prix de la location de Charlieu. Vous devez chercher par tous les moyens à faire de sages économies, mais les plus convenable pour vous est celui des réparations ou constructions, qu?on doit diminuer ou ajourner autant que possible. Vous connaissez votre grande tentation à cet égard, et je suis sûr que vous ne ferez désormais à l?Hermitage et ailleurs que ce qui sera rigoureusement nécessaire. Liquidons nos dettes, car nous ne savons ce qui peut arriver. Sans doute, il faut compter sur la divine Providence d?user d?économie. L?économie ne doit pas nuire à l?ordinaire des frères pour la nourriture. Vous le comprenez assez, nous sommes obligés d?avoir un soin paternel de ces bons jeunes gens. Je m?étends beaucoup sur cet article, mais c?est utile.
[4] M. l?abbé Cholleton m?a demandé plusieurs fois si M. Séon ne partira pas bientôt pour Charlieu. Je lui ai dit qu?il partirait sûrement avant les fêtes de la Toussaint. Du reste, M. Séon a dû s?entendre avec M. le curé.
[5] Mille amitiés et tout mon dévouement,
CATTET, v(icaire) g(énéral).

fonte: D?après l?expédition autographe, AFM, lettres Cattet