Lettres Ă  Marcellin

Monsieur Pedro Lafay

1838-10-27

Firminy, le 27 octobre 1838.

Monsieur,

Au moment où jattendais larrivée des Frères pour commencer les classes, je vous avoue que je suis bien étonné et bien affligé de voir la sévérité avec laquelle vous me traitez. Jai dit aux chers Frères qui sont venus me visiter dernièrement quil métait impossible de faire dans ce moment de nouvelles déboursés pour les classes, attendu quil me reste beaucoup à payer sur ce qui a été fait jusques à présent. Si néanmoins vous voulez me donner du temps, alors je ferai quand je pourrai selon et à proportion que nos forces le permettront. Je ne voudrais pas menfoncer davantage dans les dettes parce quil me serait bien pénible de laisser tant dembarras, si je venais à mourir, ou bien comme je le dis au Frère Jean Pierre, je pourrai me contenter de trois Frères, attendu que dans le principe, je nen avais pas promis davantage à la paroisse; de cette manière le bien serait bien imparfait. Je vous dis donc une seconde fois que si vous avez la bonté de prendre patience, aussitôt que je me serai un peu débarrassé, jirai au devant de vos désirs. Je vous prie dans ce cas de vouloir faire en sorte que je puisse faire ouvrir les classes à la Toussaint. Dans cette attente, jai lhonneur dêtre, Monsieur, votre bien dévoué confrère,

LAFAY, Curé.

Firminy, le 27 octobre 1838.

Monsieur,

Au moment où jattendais larrivée des Frères pour commencer les classes, je vous avoue que je suis bien étonné et bien affligé de voir la sévérité avec laquelle vous me traitez. Jai dit aux chers Frères qui sont venus me visiter dernièrement quil métait impossible de faire dans ce moment de nouvelles déboursés pour les classes, attendu quil me reste beaucoup à payer sur ce qui a été fait jusques à présent. Si néanmoins vous voulez me donner du temps, alors je ferai quand je pourrai selon et à proportion que nos forces le permettront. Je ne voudrais pas menfoncer davantage dans les dettes parce quil me serait bien pénible de laisser tant dembarras, si je venais à mourir, ou bien comme je le dis au Frère Jean Pierre, je pourrai me contenter de trois Frères, attendu que dans le principe, je nen avais pas promis davantage à la paroisse; de cette manière le bien serait bien imparfait. Je vous dis donc une seconde fois que si vous avez la bonté de prendre patience, aussitôt que je me serai un peu débarrassé, jirai au devant de vos désirs. Je vous prie dans ce cas de vouloir faire en sorte que je puisse faire ouvrir les classes à la Toussaint. Dans cette attente, jai lhonneur dêtre, Monsieur, votre bien dévoué confrère,

LAFAY, Curé.

Édition: Fr. Louis Richard

fonte: AFM 129.58.1

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