Lettres Ă  Marcellin

Père Jean-Claude Colin

1830-02-13

Belley, 13 fév(rier) 1830.
Mon bien cher confrère,
[1] Je n?ai pu vous répondre plutôt parce que deux fois je me suis rendu à l?évêché, et deux fois je n?ai pu parler à Mgr notre évêque. Enfin il m?a répondu qu?il persistait à vous conseiller à faire approuver vos frères avec les statuts des frères déjà approuvés. Il pense que la chose souffrira moins d?obstacles; il a écrit à Valence.
[2] Quand au projet d?élire un centre d?unité en secret, nous u répugnons plus fortement que jamais. On a jamais rien fait pour l?oeuvre secrètement et à l?insu des supérieurs. Nous ne devons point commencer et changer de marche. Il faut aller droit à son but. L?oeuvre ne souffre de difficulté nulle part plus qu?a Lyon; Dieu le veut ainsi pour l?épurer, mais ne nous décourageons point. Vous devez, je pense, adresser une supplique à vos supérieurs, et, si j?ose le dire, et si vous l?agréez, nous vous dirons dans quel sens nous pensons que vous poussiez l?affaire; répondez nous, et, si cela vous agréez, nous vous communiquerons nos idées de suite. Je vous embrasse tous toto corde et suis avec respect, votre très humble et très obéiss(ant) serv(iteur),
COLIN, s(supérieur)

fonte: Daprès lexpédition autographe, AFM, Lettres Colin

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