Belley, le 19 octobre 1837.
Mon bien cher Confrère,
Nous attendons les Frères avec dautant plus dimpatience que nous en avons un plus grand besoin. Je suis étonné que vous nen ayez pas envoyé au moins deux, le Frère André et le Frère Marie, ou dautres. Veuillez sil vous plaît, nous les envoyer de suite, car la Toussaint approche et le dispositif pour la rentrée des enfants nous les fait attendre, car nous sommes surchargés daffaires. Je vous prie aussi de nous envoyer pour cette année Bellimaz, celui que je vous ai envoyé sans lhabit. Laissez lui rapporter ses habillements car parfois il en aura besoin. Veuillez dire à M. Voron, de St. Jean Bonnefonds, que je ne puis le trouver une place; on ne peut le renvoyer là où je croyais quil pourrait faire.
Mr. Chanut restera auprès de vous pour vous aider et Mr. Lagniet se rendra à la Favorite en qualité daumônier jusque à temps.
Agréez lexpression de mon sincère attachement. Votre tout dévoué et très humble serviteur,
COLIN, Sup.

fonte: Daprès lexpédition autographe, AFM, Lettres Colin