07/May/2020 ÉQUATEUR

« Partager la route » : Quito aide les migrants

L’exode migratoire des citoyens vénézuéliens vers presque tous les pays d’Amérique latine, spécialement les plus proches, a fait les manchettes ces dernières années. Selon les données de l’INEC, environ 400.000 d’entre eux se sont établis en Équateur. Les conditions de travail des migrants sont très précaires; ils s’adonnent au commerce informel, vendeurs ambulants et autres activités peu ou mal rémunérées qui se prêtent à ce type d’exploitation.

Le voyage du Venezuela jusqu’à l’Équateur, par la route, dure au minimum cinq jours, avec tous les dangers qui accompagnent un tel périple, spécialement pour les femmes et les enfants.

Réponse mariste

Devant cette réalité et répondant aux appels du XXIIe Chapitre général qui nous demande de répondre avec audace aux situations émergentes, la Solidarité mariste d’Équateur a mis en marche le programme PARTAGER LA ROUTE, dans la ville de Quito, en Équateur.

Il y a plus de 200 migrants, en situation de vulnérabilité, qui ont été aidé : nourriture, accompagnement spirituel/psychologique, formation et conseils légaux. Bien qu’ils aient été majoritairement Vénézuéliens, on a également accueilli des Colombiens, des Cubains, des Haïtiens et autres nationalités.

Le 6 juin, en la fête de saint Marcellin, on a inauguré officiellement le projet de solidarité de la Province de Norandina.

En plus de l’équipe de gestion, le programme est appuyé par la communauté, les volontaires, les fraternités, les groupes de jeunes, les enseignants, etc. Il convient de souligner la collaboration des institutions nationales engagées avec la population vulnérable.

Au temps de COVID-19

En ces jours de pandémie causée par le coronavirus, assez dramatiques pour l’Équateur, nos 32 migrants se sont pliés, avec discipline, aux dispositions et directives de protection qui ont été mises de l’avant par les autorités. Nous n’avons eu aucun problème de santé; le temps était occupé au travail dans les jardins, des jeux, de la récréation et aussi à des temps de réflexion spirituelle, presque comme dans la première communauté mariste.

Devant le problème de santé et les conséquences économiques qu’a traversés la société équatorienne, on a implanté un projet appelé LA COVID SOLIDAIRE : avec l’appui de la communauté mariste et les équipes institutionnelles de solidarité, on a aidé plus de 300 familles en situation de vulnérabilité, grâce à une banque alimentaire durant deux mois, le temps minimum de « confinement à la maison ».

__________

F. Mariano Morante K. et les Équipes de Solidarité

RETOUR

Mai avec Marie...

SUIVANT

Henri Vergès : une vie illuminée et éclair...