Un laïc mariste a rejoint pendant 3 mois la communauté de l’Hermitage de La Valla à Mittagong
L’un des rêves de la communauté de l’Hermitage de La Valla à Mittagong, en Australie, est que des laïcs maristes rejoignent les frères en résidence et s’engagent dans la vie de la communauté. Une personne peut choisir de rejoindre la communauté pour une semaine seulement ou pour un maximum de trois mois. Le temps passé dans la maison peut être une occasion d’enrichissement, une façon d’utiliser un temps sabbatique, un temps de prière et de réflexion, un temps de discernement ou peut-être veulent-ils simplement faire l’expérience d’un certain temps de vie dans une communauté mariste. Au cours des trois derniers mois, un jeune mariste, Filipe Gama e Silva, a fait exactement la même chose. Sur les photos, Filipe est avec les frères de la communauté : Ian McCombie, Robert O’Connor et Bill Sullivan.
Ce qui suit est une réflexion de sa part sur son séjour de trois mois avec les frères de la communauté de La Valla, avec des questions du Frère Bill Sullivan.
Qu’est-ce qui vous a incité à vous renseigner sur le séjour chez les frères de la communauté de LaValla ?
Filipe : Pour moi, il y a toujours eu un désir d’explorer ce qu’était la vie en communauté avec les frères. Pendant un certain temps, le frère Bill et moi avions parlé de cette option, mais je n’étais pas prêt à faire le saut. Peut-être était-ce dû à l’esprit de travail, mais avec l’arrivée de COVID-19 et le début du “travail à domicile”, j’ai senti que le moment était venu.
Qu’avez-vous apprécié de votre séjour chez les Frères ?
Filipe : La chose que j’ai le plus appréciée a été de partager la vie communautaire avec les frères Bill, Ian et Bob. À la fin d’une longue journée de travail, le partage du dîner et les badineries avec les frères ont toujours été le point culminant de ma journée. On dit qu’être frère signifie être “frère” les uns pour les autres. Bien que j’aie entendu cela d’innombrables fois, je ne pense pas en avoir vraiment compris la signification avant mon séjour ici. J’ai vraiment aimé la nature accueillante de la communauté et le fait qu’ils m’ont fait sentir comme si j’étais un “frère” pour eux.
L’autre chose que j’ai honnêtement appréciée et qui a de l’importance était la prière communautaire quotidienne. Pour moi, il y avait quelque chose de différent et de spécial de se réunir en communauté pour prier. Même si j’ai toujours été le dernier à arriver, les frères ne m’ont jamais donné trop de peine pour cela ! Je soupçonne qu’ils ricanaient secrètement lorsqu’ils m’ont entendu courir vers la chapelle dans l’espoir de réduire de quelques secondes mon retard.
Qu’avez-vous trouvé de difficile ?
Filipe : Bien que j’aie vraiment apprécié la compagnie des frères, l’éloignement de Mittagong (à cause du confinement de COVID-19) signifiait que parfois, il me manquait de côtoyer des gens plus proches de mon âge. J’ai parfois eu du mal à trouver l’équilibre entre mes engagements professionnels et mon engagement total dans la communauté, tout en utilisant le temps et l’espace pour la réflexion, le discernement et la prière.
Qu’auriez-vous fait différemment ?
Filipe : Je n’en suis pas sûr car je n’ai pas eu le temps de réfléchir pleinement à mon expérience. Une chose que je sais cependant, c’est qu’équilibrer les engagements professionnels tout en essayant de m’engager pleinement dans la communauté, mon propre temps spirituel et l’apostolat ici était un défi. Je pense que si je devais le refaire, dans un monde idéal, je ne travaillerais pas du lundi au vendredi.
Comment avez-vous trouvé le temps de prière avec la communauté ?
Filipe : Le temps de prière avec la communauté a été l’un de mes points forts. Je ne sais pas exactement ce que c’était, mais il y avait quelque chose de différent dans le fait de se réunir pour prier ensemble.
Quels sont les trois mots que vous utiliseriez pour résumer votre séjour avec la communauté de La Valla ?
Filipe : Accueil, éveil et plaisir.