Un lieu de miséricorde et d’espérance
Marist Mercy Care a ouvert un centre d'accueil en juillet dernier à Addo, dans l'est du Cap, en Afrique du Sud, pour s'occuper de plus de vingt enfants (0-3 ans), dans le but d'aider leurs parents qui travaillent toute la journée dans les orangers. Les promoteurs de cette initiative sont les Sœurs de la Miséricorde, Martha et Breda, et Jason Grieve, un laïc mariste.
Marist Mercy Care (Lieu de Miséricorde et d'Espérance) est un effort conjoint des Frères Maristes, des Sœurs de la Miséricorde et des Laïcs de Sunday River Valley, à Addo. Ils s'occupent des plus démunis de la région depuis 13 ans. L'ouverture du Centre pour enfants, parrainé par Cape Span, un partisan de longue date du Marist Mercy Care, s'est développée à partir d'un centre local pour enfants, plutôt modeste, construit en étain et sur du sable, où une femme, nommée Gloria, prenait soin des bébés avec amour pendant que leurs parents travaillaient. Soeur Martha, Soeur Breda et Jason ont donc fait équipe avec Mme Gloria pour construire un nouveau foyer plus sûr pour les enfants.
Il y a beaucoup de personnes défavorisées qui vivent à Addo dans des campements informels ou planifiés. Depuis 13 ans, Marist Mercy Care aide les gens de ces communautés au moyen d’une garderie et d’une école maternelle qui éduque 160 enfants défavorisés, et d’une soupe populaire qui distribue de la nourriture à 400 enfants et adultes chaque semaine. Elle gère également une clinique pour les malades et les mourants et dispense des cours d'information à 300 personnes.
Place de la Miséricorde et de l'Espoir aide non seulement les communautés, mais fournit aussi des emplois aux plus vulnérables et offre un développement éducatif lorsque des fonds sont disponibles. Actuellement, l'organisme à but non lucratif emploie treize personnes. Le Centre s'inspire de l'esprit de Christophe, Frère Mariste et des Sœurs Martha et Breda, des Sœurs de la Miséricorde.
En août 2019, Marist Mercy Care a accueilli Lea et Cazrine, deux jeunes qui feront du bénévolat pendant dix mois. Lea est une ancienne étudiante mariste qui s'est jointe au CMI, et Cazrine est une volontaire sud-africaine locale.