2019-08-07 FRANCE

Jérôme Bliekast

Le Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère Jérôme BLIEKAST décédé le jeudi 1er mars 2018 à l’âge de 100 ans, et après 80 ans de profession religieuse. Le Frère Provincial des Frères Maristes, les Frères de la Province L’Hermitage, la communauté de Saint Genis-Laval, sa famille et ses amis, vous invitent à les rejoindre par la prière. La messe de funérailles sera célébrée le mardi 6 mars, à 14h30, à la chapelle du Montet, suivie de l’inhumation au cimetière de la communauté. Qu’il repose dans la paix du Seigneur.

Jérôme naît un an avant la fin de la Première Guerre mondiale à Bernardswiller, en Alsace, le 21 novembre 1917, dans la famille d’un vigneron. Son enfance se déroule dans une Alsace redevenue française depuis peu. En septembre 1929, il entre au juvénat de Franois, près de Besançon, créé récemment pour accueillir les juvénistes d’Alsace et de Franche-Comté. Il accomplit son noviciat à San Maurizio, près de Turin, de février 1933 à septembre 1934.

C’est ensuite le temps du scolasticat à St Genis-Laval en 1934-37, à l’issue duquel il acquiert le brevet élémentaire qui lui permet d’enseigner. Il n’a le temps d’exercer qu’un an, à Feillens, dans l’Ain, avant d’accomplir, à partir de novembre 1938, un service militaire qui est suivi de la « Drôle de guerre ». (A-t-il été prisonnier de guerre un temps puis libéré en tant qu’Alsacien et expulsé ensuite vers la France ? Des Frères qui l’ont bien connu pourraient répondre à ces questions). Toujours est-il qu’en août 1942, il accomplit les Grands Exercices, et prononce ses voeux perpétuels à St Quentin-Fallavier. Ensuite, débute véritablement sa carrière enseignante.

De 1943 à 1961, il est successivement directeur de trois petites écoles : Feillens (1943-48), Foissiat (1948-1955), et enfin Chaponost (1955-1961) où il a pour élève le Frère Maurice Berquet qui sera nommé plus tard provincial et conseiller général. Il redevient instituteur adjoint à Lyon-Bellecombe, puis à Cours-la-Ville, en 1961-68. Et c’est à cette époque (en 1966) qu’il conquiert, non sans mérite, son C.A.P. de l’enseignement primaire. Suit une seconde phase de directorat dans les écoles primaires de Thizy, Mâcon, Larajasse, St Vincent-de-Reins.

En 1984, (il a 67 ans), commence un temps de retraite qu’il n’imagine certainement pas aussi longue, essentiellement à St Didier-sur- Chalaronne (1984-2004) et St Genis-Laval (2004-2018) où est célébré son centième anniversaire, le 21 novembre 2017.

Nous l’avons connu comme un homme d’une grande sensibilité qui pouvait le rendre alternativement taciturne ou exalté, mais faisait aussi de lui un homme doué d’un grand sens esthétique.

Il l’a exprimé tout au long de sa vie, particulièrement à travers son goût pour les fleurs, le jardinage, et en général tout ce qui lui permettait de créer de belles choses. Il y a là une des sources d’une longévité exceptionnelle et d’une retraite réussie.

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