Julien Bergeron

Le frère Supérieur du District du Canada et la communauté du Mont Champagnat ont le regret de vous informer du décès de Frère Julien Bergeron
Décédé le 17 mars 2022 à l’hôpital de Sainte-Anne-de-Beaupré (Québec)
à l’âge de 89 ans et dans sa 71e année de vie religieuse

Jeudi, le 17 mars, aura été, pour notre frère Julien Bergeron, un jour de délivrance après 20 longues années de médication pour l’aider à contrôler une perte progressive de contact avec la réalité. En effet, lui si souriant, avenant, affable et chaleureux confrère, il faisait peine à voir, arpentant les corridors à la recherche de ce dont on ne sait trop quoi.
Natif de Saint-Jude, Julien a dû voir, ou même rencontrer, l’un ou l’autre des nombreux frères maristes issus de cette paroisse proche de St-Hyacinthe, ce qui a probablement joué un rôle dans son option de vie mariste. Après ses années de formation religieuse, Julien profita de trois années d’études au Marian College de Poughkeepsie (É.-U.) pour se préparer à sa carrière d’éducateur tout en perfectionnant son anglais. Il avait peut-être déjà en vue d’aller oeuvrer dans la mission mariste canadienne en Rhodésie d’alors.
Julien commence sa mission d’éducateur en 1954, à La Tuque. Disponible, il se retrouve dans différents milieux au Canada jusqu’à son départ pour l’Afrique en 1966, à Kutama d’abord, puis à Kabwe. Suivent ensuite dix années d’implication comme professeur et dans plusieurs activités connexes à l’enseignement. Il rentre au Canada en 1976 pour un temps de repos, puis il reprend du service au Canada comme professeur ou bibliothécaire, dont sept ans au service de la clientèle de la Librairie St-Antoine, à St-Hyacinthe.
En 1987, on le retrouve à Nairobi, au Kenya, où il s’impliquera, pendant six ans dans l’organisation de la bibliothèque du MIC (Marist International Center), avant de revenir au Zimbabwe jusqu’en 1996. Sa santé commençant à réclamer plus d’attention, il rentrera définitivement au Canada. Il passera quelques années à Rawdon, rendant différents services à la communauté et au domaine du Camp mariste. Mais sa condition physique se détériorant, il dut prendre une retraite définitive en 2001 pour recevoir les soins que son état de santé réclamait, à l’infirmerie d’Iberville d’abord, puis au Mont Champagnat de Château-Richer.
Énergique et actif, Julien était un confrère affable et avenant avec qui il faisait bon vivre. Même s’il était discret, on ne pouvait pas ne pas le remarquer : souriant, svelte et toujours bien mis, avec sa chevelure blanche – depuis le début de la quarantaine – et ondulée, il savait rendre service avant même qu’on le lui demande. Ceux qui ont eu la chance de le côtoyer dans ses « bonnes années » revoient, en Julien, le confrère « enfant de la famille » qu’il a été partout où il est passé. (GH)

« Repose en paix, bon et fidèle serviteur! »

Les funérailles du frère Julien auront lieu le vendredi 1er avril à 10h30 à l’église Saint-Athanase de Saint-Jean-sur-Richelieu (secteur Iberville).