C?est à nous maintenant?
La journée du 27 septembre a commencé par les paroles du F. Emili Turú aux participants à la Conférence Générale. Ci-après on peut trouver les aspects les plus significatifs. Il a commencé en faisant allusion à l’icône de la silhouette de la Vierge, dans la cour saint Joseph. Une présence suggestive, voire discrète et transparente, comme cela a été le cas durant toute la Conférence. Le F. Emili a indiqué que certains signes montrent que l’aurore est en train de naître, à en croire ce qui s’est vu pendant la durée de la Conférence : la recherche du meilleur et du plus prophétique pour les frères, pour les Provinces, pour l’Institut ; la qualité du partage fraternel ; l’internationalité interculturelle, une « inexplicable espérance ».
Le F. Supérieur Général a poursuivi avec l’image de l’Hermitage, le « grand reliquaire du Fondateur », comme disait le F. François, « là où tout nous parle du P. Champagnat. » Il a mentionné le songe rapporté par le F. Jean-Baptiste dans l’introduction du « Bon Supérieur ». Il a insisté sur le fait que la maison de l’Hermitage rénové est un acte de foi posé sur l’avenir. Et le F. Emili de donner comme exemple le F. François qui est resté tant d’années auprès du P. Champagnat, et qui, après la mort du Fondateur, a envoyé une lettre à tous les Frères leur rappelant que « c’est à nous maintenant… » Si quelque chose doit changer dans l’Institut, cela doit commencer par moi…, a précisé le F. Emili.
Il s’est référé au message du pape François aux Carmes, pour insister sur l’importance de la dimension contemplative que nous avons à vivre, à cultiver et à transmettre. Et enfin il a fait remarquer que « nous sommes revenus aux appels du XXIe Chapitre Général, mais par un autre chemin et avec un nouveau regard. »
Il y a eu ensuite un temps de parcours et dans la maison, partageant, par groupe de six – deux par deux – ce que signifie d’être leaders en ce qui concerne la spiritualité, la fraternité et la mission, les trois lieux de pèlerinage étant le rocher, le cimetière des premiers frères et l’urne de saint Marcellin dans la grande chapelle.
L’après-midi a été consacré à faire l’évaluation de la Conférence Générale.
L’Eucharistie a été un moment émouvant de conclusion, les bancs étant disposés face à l’urne de saint Marcellin et au tombeau du F. François.
Promesse à Fourvière
Le samedi 28 septembre, au séminaire de Lyon, le F. Ernesto Sánchez a motivé les participants à la Conférence Générale sur le sens du ‘oui’ qu’ils allaient prononcer dans l’ancienne église de Fourvière. Puis on a lu la promesse faite en 1812 par le groupe de prêtres, dont Marcellin, devant l’image de N.D. de Fourvière
Un temps a été donné pour la réflexion personnelle, par régions, afin de définir la promesse que cette région ferait à l’offertoire de la messe. Après la visite du sanctuaire, un peu avant midi, célébration de l’Eucharistie au cours de laquelle les participants ont fait les promesses : les frères par régions d’abord, puis les membres de l’Administration générale et enfin les Pères Maristes, représentés par le célébrant, le P. Edmund Duffy. La célébration s’est achevée par le chant du Salve Regina, après quoi les participants ont eu du temps libre pour la visite de Lyon.
De retour à l’Hermitage, avant le souper festif, le F. Emili Turú a remercié toutes les personnes qui avaient collaboré d’une manière ou d’une autre avec la Conférence Générale : chacun a reçu une reproduction de l’image de Marie de la Visitation enceinte, faite par le F. Santamarta. Le F. Joe Mc Kee, Vicaire Générale, a pris la parole pour remercier le F. Emili de son leadership, surtout pour transmettre à tous l’esprit et l’amour de la vocation mariste. C’est ainsi que la Conférence Générale est achevée.