Circulaires 90

Louis-Marie

1868-10-23

090

51.02.01.1868.3

 1868/10/23

 N.D. de Saint Genis-Laval (Rhône) le 23 octobre 1868

                            Mon Cher Frère Directeur,

Vous vous souvenez sans doute qu’il a été convenu, à la dernière Retraite, que la Province du Nord resterait, seule, chargée de la construction qui s’achève en ce moment, à Paris.

La Maison de Beaucamps, obligée de payer l’acquisition du terrain, se trouve dans l‘impossibilité de couvrir les frais de la construction.

C’est donc à votre zèle et à votre dévouement, mon cher Frère, que je dois faire appel, pour régler et solder les comptes des divers entrepreneurs.

Mons désir est que toutes les Maisons de la Province se mettent en mesure de faire, en novembre ou en décembre prochains, leur versement ordinaire de l’année : soit, par Frère, 150 à 200 francs dans les Externats, et  300 francs au moins dans les Pensionnats.

A cette fin, et pour cette fois seulement, je vous autorise à vous entendre avec vos divers fournisseurs, et, au besoin, à vous adresser à quelque personne bienveillante de la localité, pour avoir les fonds nécessaires.

C’est une avance de huit à neuf mois que nous demandons ici ; et, si les Frères Directeurs s’y prêtent tous, comme je l’espère, nous pourrons terminer, sans trop de difficultés, cette construction, qui est du plus grand intérêt pour toute la Province.

Le fonds seront adressés à Beaucamps, par Fournes (Nord). Si on les envoie en billets de banque, on ne manquera pas de déclarer toute la valeur à la Poste, et de porter cette valeur sur l’adresse même de la lettre, qui, nécessairement, devra être chargée, et n’être mise à la boite qu’après que la Poste vous en aura délivré un reçu. Mieux vaut payer les droits (dix centimes pour cent) que de s’exposer à tout perdre, en ne prenant pas ces précautions.

Les Etablissements des Iles Britanniques envoient leurs fonds par l’intermédiaire des maisons de banque.

Avec cela, n’oublions pas de recommander et de confier toutes choses au bon Dieu, afin qu’il nous bénisse de plus en plus, et que toutes nos œuvres ne tendent qu’à sa plus grand gloire et au salut des âmes.

Je vous renouvelle,  mon cher Frère Directeur, l’assurance de toute mon affection en Jésus et Marie.

Le Frère Supérieur Général, 

                       Frère Louis-Marie.

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