II Assemblée internationale de la mission mariste

Qu’est ce qui résonne dans  nos cœurs 

L’Assemblé s’achemine tout doucement  vers l’élaboration de ses conclusions. La proposition du travail de ce jour consiste dans la révision du vécu des jours précédents. A partir  de l’expérience réalisée dans  ces terres africaines, comment faire fleurir toute la sagesse qui se trouve dans les cœurs des participants. Pour cela, l’atmosphère qui a dominé la journée est la recollection et le silence, en essayant de faire une révision contemplatif ce que l’on vécu. 

La venue du tambour

Dans l’espace des «voix du feu» ; nous avons écouté un conte populaire de la Guinée Bissau. C’est l’histoire des singes au nez blanc comme la lune. Comme les singes voulaient atteindre la lune, ils montèrent l’un sur l’autre jusqu'à atteindre la lune. Mais quand le premier singe touchait la lune ceux qui étaient se fatiguèrent et tombèrent tous. Le premier singe qui avait touché la lune resta accroché à la lune. La lune lui donna un tambour pour jouer dès qu’il arrive à terre. Mais le singe joua au tam tam avant d’arriver à terre et la lune coupa la corde qui attachait le singe à la lune. Le singe tomba à terre et se blessa gravement. Une jeune petite fille trouva le singe mourant. Celui-ci lui raconta l’histoire de tambour et il la lui donna. C’est ainsi que le tambour arriva en Afrique. On bat le tambour quand on est triste, quand on est joyeux et la lune écoute toujour le son du tam tam et la jeune fille se rappelle toujours le signe qui était le premier à toucher la lune. 

Motivation pour la recollection

 Le Frère Eugène Kabanguka a invité tous les participants à écouter ce que nous dit notre cœur pour le cadeau du charisme mariste. Champagnat  a eu la sensibilité concernant l’ignorance religieuse des jeunes de son temps et une spiritualité qui lui donné une passion pour le Christ. Aussi il lui fut donné le don de la fraternité. L’Afrique l’exprime avec la parole  « ubuntu » ce qui veut dire « je suis parce que nous sommes ». Je me souviens aussi qu’à Bomas, où les participants à l’Assemblée ont assisté à une présentation d’acrobates où chacun d’entre eux jour un rôle important dans la construction de l’ensemble. Un proverbe Africain nous rappelle l’importance de la communauté : « Si on traverse la rivière en communauté, le crocodile ne mordra personne». 

Pour le temps du travail personnel chaque participant  devrait se poser certaines questions qui touchent son attitude personnelle : Selon toi, qu’est-ce qui est le plus important dans ton engagement futur ? Qu’est-ce qui motive ta réponse ? L’autre question qui était posée d’une façon utopique : comment envisages-tu le charisme mariste en l’an 2030.

Expression du charisme mariste.

Dans l’espace, dialogue autour du feu, on a partagé en petit groupe. En cette occasion l’on décidé de partager sur les expressions du charisme mariste en 2030 et cherché à arriver à un consensus. Les expressions du charisme mariste se sont vues dans diverses expressions. La première expression s’est focalisée sur le style de vie et le témoignage, le témoignage et l’expression du charisme mariste à travers une grande famille charismatique au sein de l’Eglise, formée par un réseau  de groupes ou des cellules avec des expressions diverses de communautés maristes. Ces communautés maristes ouvertes à la diversité d’expressions, intégrées par des prophètes et mystiques qui ont un témoignage de prophétie et de fraternité et qui a soin d’accompagner la vocation mariste. 

D’autres expressions parlent d’ouvrir une tente plus large, une nouvelle tente avec des structures  qui incluent toutes les vocations maristes et qui reflètent l’identité mariste. 

Il ya une troisième vision du charisme. Il s’agit de favoriser la culture de solidarité et mettre en place un réseau de volontariat. On propose dans chaque région des communautés internationales, mixtes, une disponibilité globale et une internationalité missionnaire. 

Choix de priorités

En plénière, on a écouté les contributions des groupes dont l’intérêt s’est polarisé sur cinq paroles : l’internationalité, la mystique-spiritualité, les jeunes, la mission éducative, vocation, la périphérie, la communion, communautés et droits des enfants. Avec des rubans adhésifs colorés chaque participant a pu indiquer visuellement ses préférences personnelles. Cette dynamique de synthèses a défini les points focaux qui seront discutés ultérieurement dans le processus d’élaboration du document de l’Assemblée.

Eucharistie :

Réunis autour de l’Eucharistie, on a conclu la journée en remerciant le Seigneur pour tous ce que nous avons vécu dans nos cœurs et demandé à l’Esprit Saint de susciter  la naissance d’une époque nouvelle pour le charisme mariste. Après le souper, il y a eu une exposition culturelle, culinaire et folklorique  de l’Europe et de l’Afrique. Au cours de cette cérémonie, le Frère Francis Lukong, président de la conférence des supérieurs d’Afrique a remercier les organisateurs d’avoir choisi ce continent pour la célébration de l’Assemblée

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AMEStaún, 24 de septembre