Merci pour ton service à l?Institut comme Directeur de Communications

Le 17 décembre dernier la communauté de la Maison Générale a fait ses adieux au F. Antonio Martínez Estaún, qui terminait son mandat comme Directeur de Communications de l’Administration Générale.
Le F. Juan Moral, responsable des Archives, a été le maître de cérémonies. La réunion fraternelle a commencé par une brève prière de remerciement à Dieu pour le F. Antonio, pour sa simplicité, son esprit de service, chacune des intentions étant ponctuée par le refrain du Magnificat. Nous souhaitons à notre confrère plein succès et une grande espérance dans sa nouvelle mission.

Sous forme d’entretien, le F. Antonio a répondu à trois questions :

Trois faits particulièrement marquants vécus dans la Maison Générale :
Le premier a été le Chapitre Général. Dans l’expectative face à l’élection du nouveau Supérieur Général, à son premier discours, prévoyant déjà les photos à faire… mais sans la carte-mémoire dans son appareil ! Le deuxième fut la Conférence Générale au Sri Lanka, son baptême du feu comme Directeur de Communications, mais sans avoir de données à communiquer car les participants ne lui disaient pas grand-chose. Le troisième : la Béatification des Frères Martyrs d’Espagne. Fort de son accréditation comme journaliste auprès du Vatican, il a pu accéder à pas mal d’endroits, prendre des vues uniques pour un reportage photographique excellent et complet. D’autres moments significatifs pour lui ont été la rédaction de son Mémoire de Maîtrise qui l’a aidé à découvrir l’histoire de l’Institut ; l’accès aux Archives qui lui a donné une vision plus large de la congrégation, et une étude entreprise sur le visage marial de l’Église.

Ce qui lui manquera :
S’il est envoyé en Afrique, a-t-il dit, les communications de qualité qu’il a pu utiliser à la Maison Générale, les instruments, les programmes et les aides techniques. S’il devait aller en Asie ou en Océanie, les traducteurs. En Amérique, les Archives, et Europe, la communauté.
Où qu’il aille : une pizza « capricciosa » ; la délicatesse du F. Javier Ocaranza ; la fraternité du F. Aloisio Kuhn ; la ponctualité du F. Josep Roura dans la remise des traductions ; la compagnie et le soutien de Luiz da Rosa dans le travail ; la présence du F. Edward Clisby ; les dires et les faits du F. Ton Martínez ; quelque livre ; la terrasse pour partager des moments conviviaux ; la célébration des anniversaires…

Ses attentes face à l’avenir :
La première profession religieuse d’un nombre significatif de novices d’Europe. Que la communauté ou les communautés où il vivra soient source de vie et d’animation pour l’Institut. Que la vocation de Frère soit mise en valeur dans l’Église. Qu’un noviciat pour les laïcs puisse être ouvert à Les Avellanes. Que le F. Virgilio León soit découvert par les laïcs comme source de dynamisme pour la Famille Mariste, et qu’il soit proclamé « saint » par l’Église. Et enfin que le site web soit de plus en plus visité.

Quelques mots pour la communauté :
Antonio a dit des paroles de bénédiction pour ce que Dieu a fait en lui et en la communauté. Il a insisté sur l’importance « d’entrer dans la tente de l’intimité, là où nous sommes cherchés pour que nous Le cherchions, là où nous sommes aimés pour que nous L’aimions… et ainsi préparer petit à petit la rencontre finale et définitive. » Il a aussi demandé pardon pour ses manquements humains, mais il a surtout exprimé sa reconnaissance pour la grande richesse d’avoir partagé le projet, la mission et le service comme Directeur de Communications. Il nous a fait part de sa découverte des « réserves immenses de miséricorde que le Seigneur veut harmoniser avec les limites de la créature. »
Antonio nous a enfin avoué qu’il avait découvert à Rome un centre qui l’a aidé à animer sa vie spirituelle : Saint Paul hors les Murs, avec une liturgie simple, proche des gents, le chant grégorien… C’est là qu’il a été saisi par la figure de Paul, amoureux de Jésus et de l’Église. Mais aussi la Basilique du Latran où il a renouvelé son baptême, les pieds nus, au baptistère.

Antonio, nous te sommes tous très reconnaissants pour le don de ta personne, pour ton travail et ta vie donnée à l’Institut ; nous te souhaitons le meilleur pour l’avenir qui s’ouvre devant toi. Encore une fois : MERCI !