MIMA, Mercredi : Vision globale des défis
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Interviews – la réalité actuelle : Br. Daren | Erin | Br. Domingo | José Antonio | Salomey | Ir. Marcelo
Le 10 avril, l’Assemblée Internationale de la Mission Mariste a poursuivi son travail afin de découvrir les défis en regard de l’avenir de l’Institut, en présentant les tendances du temps présent. La Région de l’Arco Norte s’était chargée de la prière du matin.
La journée a été marquée par l’intervention de Luis Arancibia Tapia, délégué du secteur social de la Province d’Espagne, de la Compagnie de Jésus. Le titre de sa présentation fut « Richesses et défis du monde d’aujourd’hui pour la Mission Mariste ». Il a souligné l’importance d’affiner son regard sur la réalité, parce que la façon dont nous observons le monde est la base de notre façon d’intervenir. Aussi est-il nécessaire « de porter un regard sur la réalité » qui soit consciente, compatissante, contemplative et transformatrice. Luis a donc proposé la dynamique de voir, juger et agir. En lien avec le devoir de « voir », il a souligné six tendances pour notre temps :
- Un monde en transformation et en changement.
- Une économie capitaliste globale : une économie qui tue.
- Une culture de la modernité tardive. Une culture du « jetable ».
- Un pouvoir d'(in)adaptation. Une politique inutile.
- Un monde séculier? Le religieux.
- Un monde de contrastes.
Par la suite, il a proposé 4 questions pour discerner, questions accompagnées de 4 images afin d’aider à juger :
- Les pauvres et les exclus auront-ils un endroit où vivre dans la dignité? (L’image du Bon Samaritain : porter, prendre en charge, faire face à la réalité);
- Pourrons-nous vivre ensemble? (L’image de la table commune);
- Notre monde sera-t-il durable? (L’image du jardin de la création : la maison commune);
- Quelqu’un soutiendra-t-il la foi et l’espérance? (L’image du Bon Pasteur : des vies engagées à donner la vie).
Dans un troisième temps, qui représente « l’aujourd’hui », Luis a décrit quelques domaines qualifiés de globaux : la spiritualité, la construction de la communauté, la mobilité humaine (migrations et refuge), la femme et l’égalité des sexes, le soin de la maison commune…
Cette réflexion fut le point de départ du travail qui a suivi, d’abord au niveau personnel, en réfléchissant sur ce qui avait été dit, et ensuite en groupes. Les points qui se sont le plus détachés ont été mis en commun en session plénière avant le déjeuner.
Débat sur les priorités
Durant l’après-midi, la proposition de la Commission Préparatoire fut de demander aux participants d’élaborer, en tenant compte des interventions qui ont été entendues jusqu’à ce moment, une liste des besoins et des défis qui ont été perçus par les Maristes de Champagnat présents dans l’Assemblée, à la lumière de leur propre expérience et des trois conférences écoutées. Suite à la réflexion personnelle, en groupe et en plénière, on a pris conscience des situations qui sont dommageable pour les enfants et les jeunes. Chacun des 11 groupes a apporté 2 réponses.
La dernière session de travail de la journée fut coordonnée par Fátima Rodrigues Gonçalves, de la Commission Préparatoire. Elle a résumé le travail fait par les Unités Administratives durant la phase locale en vue de l’Assemblée, et elle a détaché les défis et les besoins, les stratégies, les réalités émergentes et les attentes identifiées par les différents groupes qui ont réalisé la démarche de préparation proposée à l’Assemblée.
La prière mariale a clôturé la troisième journée de la MIMA.
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