Après le référendum pour l?indépendance de Timor Oriental, en août 1999, l ?armée indonésienne, ainsi que les milices locales, ont pillé et détruit de nombreuses maisons, écoles et édifices publics en quittant la nouvelle nation. Bien des personnes ont été assassinées, y compris parmi les membres de l?Église. Le peuple timorais a acquis son indépendance avec des infrastructures en ruines.
Les Nations Unies aident à la reconstruction des structures politiques, sociales et économiques du pays. Toutefois on a laissé à l?Église Catholique la charge de remplacer/restaurer et gérer la plus grande partie des propriétés utilisées pour l?éducation.
À l?invitation de l?Évêque Basilio do Nascimento, du Diocèse de Bacau, dans l?est du pays, les Frères Maristes ont aussi assumé cette tâche.
Mgr do Nascimento leur a fixé deux priorités en éducation. Tout d?abord organiser des cours de formation des professeurs, et finalement prendre la responsabilité d?un centre à Bacau. Avant l?indépendance, la plupart des enseignants de Timor venaient d?Indonésie. Après leur brusque départ, les institutions d?éducation de tous les niveaux n?ont plus eu qu?un petit nombre de maîtres. Pour ce projet, les Frères Maristes ont reçu une aide financière de donateurs et de diocèses d?Australie. Le centre est maintenant ouvert et forme des maîtres pour les villages et pour Bacau.
Le second projet confié à ce nouveau groupe international de Maristes ? les Frères viennent d?Australie, Brésil, Nouvelle-Zélande et Portugal ? a demandé beaucoup plus d?efforts de planification et de financement. La plupart des écoles du pays sont en ruines. L?Évêque a demandé aux Frères Maristes de restaurer et de développer une école dans la ville lointaine de Lacubar. La région est montagneuse, les routes ne sont pas asphaltées, et le voyage est difficile. Les Frères y vivent maintenant avec les gens et préparent la restauration des bâtiments scolaires et la construction d?une nouvelle unité pour les vocations et l?agriculture. Leur but est de fournir aux jeunes l?éducation et les métiers dont ils ont besoin pour aider leur peuple à leur retour dans leurs villages éloignés. Les Frères s?efforcent de financer cette unité parce que les organisations donatrices commencent déjà à tourner leur attention ailleurs, loin de Timor Oriental.
C?est l?espoir des gens de Timor Oriental et de la nouvelle communauté Mariste internationale à Lacubar, que ce projet mariste ? restaurer une école primaire et secondaire pour des enfants villageois, et d?établir une petite unité pour la formation des jeunes ? devienne une réalité en 2002. Cela signifierait réaliser le rêve de Saint Marcellin : donner un nouvel élan aux enfants et aux jeunes des campagnes, spécialement les plus indigents.
(F. Steven Bugg, fms, Supérieur du Secteur, Bulletin du BIS, mars 2002)

Le Bulletin Mariste souhaite à ses souscripteurs et lecteurs un triduum pascal chrétiennement vécu et de Très Joyeuses Fêtes de Pâques en Christ ressuscité !

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