Seán D. Sammon, FMS, Supérieur Général – Cochabamba

31.01.2003

REMARQUES FAITES À L?OUVERTURE DE LA RÉUNION DU CONSEIL GÉNÉRAL ÉLARGI À COCHABAMBA, BOLIVIE (27-31 mai 2003)

Frère, un mot de bienvenue. Si ma capacité pour les langues n?est pas mon fort, mon accueil est sincère et cordial. Je vous souhaite la bienvenue aussi au nom de Luis et des membres du Conseil général : Emili, Peter, Pedro, Antonio, Théoneste et Maurice. Chacun d?eux, avec Ernesto, qui vient de l?Administration générale, et d?un certain nombre d?autres frères qui servent les équipes de visite, sont dans la région depuis plusieurs semaines maintenant. Les membres du Conseil général, travaillant avec nos autres frères de l?équipe de visite, viennent aussi d?achever une préparation très féconde, de quatre jours, de cette réunion. Cette rencontre est la troisième phase des visites de cette région. Nous avons commencé notre travail par une série de retraites, croyant que le message du Chapitre est tout à fait clair : un éveil spirituel et un changement du c?ur sont nécessaires pour qu?un authentique renouveau s?enracine et s?approfondisse. Le planning pastoral et d?autres méthodes d?organisation peuvent être utiles, mais si Jésus n?est pas le centre de notre vie, et si notre confiance en Marie n?et pas aussi forte que celle de Marcellin, nous ne réussirons pas à relever le défi qui nous est lancé : la renaissance de l?Institut et de sa mission que nous aimons tant. Ce qui est exigé, c?est une révolution de notre c?ur et de notre esprit. Il y a cent ans cette année, 900 de nos 1500 frères en France à cette époque quittèrent leur pays. Les lois de sécularisations étaient telles qu?ils risquaient un désastre. Nos frères cependant, à la pensée créative, hardis dans l?action, inébranlables dans leur foi, prirent des mesures qui amenèrent notre Institut à être présent aujourd?hui dans 77 pays, travaillant à notre mission d?évangéliser les pauvres et les jeunes. Ils quittèrent la France et partirent pour des pays dont ils ne connaissaient pas la langue, ne comprenaient pas complètement la culture, ou, peut-être, n?appréciaient pas les risques qu?ils prenaient. Aujourd?hui nous sommes incités à être aussi créatifs, aussi hardis, aussi confiants que ces 900. Cette région de l?Institut est riche en ressources humaines et spirituelles. Vous avez un bon nombre de jeunes frères, une vaste gamme d?institutions, des frères bien formés et bien préparés dans des positions de service, un leadership de la Province et du district, et une formation. En même temps, comme tout autre partie de l?Institut, cette région doit relever les défis qu?il faut affronter si nous voulons que le renouvellement se réalise. Durant ces jours ensemble, je prie que nous puissions parler ensemble de ces affaires, puisque nous provenons des mêmes racines communes de la passion de Marcellin Champagnat pour Jésus, de son inébranlable confiance en Marie, de son, charisme, de son rêve. Il serait abasourdi des ressources qu?on trouve aujourd?hui dans notre Institut, et je crois que, parfois, il perdrait patience avec nous. Après tout, quand il nous a fondés, il n?avait guère plus que deux jeunes paysans sans éducation, et une maison dont le moins qu?on puisse dire est qu?elle avait besoin de réparations. Mais Marcellin Champagnat avait un rêve et ce rêve a fait toute la différence parce que, après tout, c?était le rêve de Dieu pour la vie de Marcellin. Ce rêve a changé la vie de plus de gens que nous ne pourrions l?imaginer ; ce rêve a apporté la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ dans la vie de tant de jeunes pauvres ; ce rêve nous provoque aujourd?hui à affronter le futur de la vie mariste et de sa mission en Amérique Latine, avec hardiesse, avec espérance, avec foi en Jésus-Christ et en son Évangile.
Bienvenue.

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