André Villard
Le Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère André VILLARD décédé le lundi 6 avril 2020, à l’âge de 78 ans, dont 61 ans de profession religieuse. Le Frère Provincial des Frères Maristes, les Frères de la Province L’Hermitage, la communauté de Saint Genis-Laval, sa famille et ses amis, vous invitent à les rejoindre par la prière.
Ses funérailles: jeudi 9 avril 2020, à 13h30, dans la plus stricte intimité, à la chapelle des Frères de Saint Genis-Laval, et seront suivies de l’inhumation au cimetière de la communauté.
André naît à Saint-Romain-en-Jarez (Loire), le 2 octobre 1941, au lieu-dit la Réatière, près du sanctuaire de Valfleury, dans une famille d’agriculteurs. Il a de nombreux frères et soeurs. La famille, profondément chrétienne, voit plusieurs de ses enfants s’engager dans la vie religieuse.
André entre au juvénat à ND de l’Hermitage, en octobre 1952, où il vit, de l’intérieur, tous les événements de la Béatification de Saint Marcellin en 1955, et conséquemment toutes les célébrations en son honneur dans la région. Lui qui aime beaucoup le chant, s’engage de tout son coeur dans ces festivités. De 1956 à 1962, Il fait son postulat-noviciat à ND de Lacabane, et son scolasticat à l’Hermitage, et enfin des études à Lyon, en vivant au Foyer Champagnat (Ste Foy-les-Lyon).
Il commence sa vie apostolique comme instituteur dans la petite école de Saint-Sauveur-en-Rue, en 1961, puis, l’année suivante, comme professeur à Charlieu, avant de partir à Madagascar comme coopérant. Il enseigne un an à Antsirabé, puis doit accomplir un an de service militaire à Clermont-Ferrand en 1965-66. Après un passage comme professeur au juvénat de La Valla, il exerce de 1967 à 1979 au collège Saint Régis de Saint Genest-Malifaux, d’abord comme professeur de mathématiques en 4e-3e puis, à partir de 1974, comme directeur des études.
Après une année sabbatique à St Etienne (rue de Champagne), puis à Rome en 1979-80, il reprend ses activités à Allègre (Haute-Loire) et Bordeaux (1980-84), puis Toulouse (1984-1990). Il y exerce, un temps, la fonction de supérieur de communauté et commence à évoluer de l’enseignement à l’animation. Finalement, il vient à Chagny en 1990 comme responsable de la catéchèse dans l’établissement. Mais la relation pédagogique avec les élèves lui devient de plus en plus pesante, et il arrête sa tâche en 1995.
Il devient secrétaire provincial à ND de l’Hermitage, mais à partir de 2001, il réside à la communauté de Saint Chamond (Fonsala). Durant plus d’une dizaine d’années, il va assurer une remarquable présence mariste sur le quartier et dans l’animation de la paroisse. Il s’engage fortement dans la liturgie des funérailles où il fait merveille dans l’accueil fraternel des familles et dans la création de liturgies priantes et réconfortantes. En même temps, à L’Hermitage, il assume, en plus du secrétariat provincial, celui de la Mutuelle St Martin pour les Frères Maristes et d’autres instituts. Son service est toujours marqué par la sérénité. Attentif aux personnes, il sait écouter ses frères et répondre à leurs demandes. C’est un compagnon agréable, souriant, malgré les coups de dépression qui arrivent sur le tard.
À la fermeture de la communauté de Fonsala, en 2014, il est nommé à Marlhes (Le Rosey) où il reste un an, avant de rejoindre Saint-Paul-Trois-Châteaux. Là il anime quotidiennement des célébrations en l’absence d’aumônier. Finalement, sa santé nécessitant un suivi hospitalier, il rejoint la communauté de St Genis-Laval (Le Montet), le 20 juin 2019. Après une longue période de chimiothérapie, puis de soins palliatifs, le Seigneur le rappelle à lui le Lundi Saint, 6 avril 2020.
Le psaume de la messe du jour de son décès est comme un écho de sa vie toute donnée : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? (…) J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants ». Que Marie l’accueille au coeur de la Famille Mariste qui est déjà au Ciel.