2020-06-25 CANADA

Fernand Rheault (Frère Charles-Joseph)

FrPere Fernand Rheault - RIP juin 2020Le Frère Provincial de la Province du Canada et la communauté de Château-Richer ont le regret de vous informer du décès de Frère Fernand Rheault (Frère Charles-Joseph) décédé à l’infirmerie de Château-Richer le jeudi, 25 juin 2020 à l’âge de 96 ans et 11 mois, dans sa 77e année de vie religieuse.

Au lendemain de la fête nationale du Québec, le frère Fernand Rheault nous quittait pour notre vraie patrie où le Père, Marie et Champagnat nous attendent. Pour qui a connu notre frère Fernand encore dynamique et plein de verve malgré ses 96 ans et 11 mois et ses limites articulaires, il ne fait pas de doute qu’il en aura long à raconter à tous ceux qui l’ont connu et apprécié.

Fernand est nĂ© 17 juillet 1923 Ă  La Reine, petite localitĂ© au nord-ouest de l’Abitibi et qui touche Ă  l’Ontario : c’était dans les premières annĂ©es de colonisation de ce coin du QuĂ©bec puisque la petite municipalitĂ© de La Reine n’était vieille que d’un an! Il entreprit sa formation mariste en 1938 au JuvĂ©nat Ste-Anne de LĂ©vis, mais après sa profession religieuse – il avait 20 ans Ă  sa première profession – c’est la « partie ouest » de la Province qui profita de ses talents et de son dynamisme. « Le cĹ“ur de l’apĂ´tre est bien partout ! » S’il est un confrère Ă  qui s’applique cet adage, c’est bien notre frère Fernand… En effet, quand on consulte son curriculum, il aura sillonnĂ© la Province plus que quiconque : 14 destinations diffĂ©rentes – dont plusieurs aller-retour dans diffĂ©rentes maisons – et jusqu’en HaĂŻti! Et dans de multiples disciplines : professeur polyvalent, maĂ®tre de salle, directeur, agent de pastorale, animateur, conseiller en Ă©ducation chrĂ©tienne… sans oublier les services dans les paroisses et la colonie de Rawdon.

D’aucuns pourraient croire à un manque de stabilité : il faut plutôt y voir une grande disponibilité à partager ses nombreux talents, rendant ainsi de grands services partout où il est passé. Il ne savait pas dire « non » à un nouveau défi qu’il relevait toujours à la satisfaction de tous. Si Fernand fut appelé à une telle variété de lieux et de services, c’est qu’il était un confrère attachant pour ses confrères et attaché à sa communauté. Jovial, dynamique, plein d’entrain, il s’adaptait facilement et rapidement à un nouveau milieu de vie et de travail; son verbe facile et sa jovialité communicative créaient un climat communautaire agréable. Ce dynamisme était le fruit d’une vie intérieure qui venait alimenter cette capacité d’adaptation et de service.

Avec son départ, la Province perd un de ses doyens, mais il ne laisse pas un vide : il laisse le souvenir vivant d’un mariste qui a prouvé, par sa vie et sa qualité de présence, « qu’il fait bon pour des frères vivre ensemble » selon le vœu de Marcellin Champagnat.

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