Jean-Paul Salvas
Le Frère Supérieur du District du Canada a le regret de vous informer du décès du frère JEAN-PAUL SALVAS samedi le 27 janvier 2024 à l’âge de 90 ans et 7 mois, et dans sa 71e année de vie religieuse.
Après de longues années de perte graduelle d’autonomie, notre frère Jean-Paul s’est éteint paisiblement au petit matin de ce samedi, 27 janvier, à l’hôpital Saint-François-d’Assise où il avait été transféré il y a quelques jours; il était âgé de 90 ans et sept mois. Il nous aura quittés aussi discrètement qu’il a vécu en laissant cependant le souvenir d’un travailleur consciencieux et d’un chercheur toujours à l’affût des progrès scientifiques.
Sa carrière professionnelle tourne autour de deux axes principaux : 24 ans comme professeur dans différentes écoles publiques du Québec et au Collège Laval, et 20 au service des archives de la communauté, à Iberville d’abord, à Château-Richer et finalement à la Maison Générale à Rome. Après ses années d’études préparatoires à sa mission d’enseignant, il entreprend, en 1956, sa carrière dans différentes écoles, dont une dizaine d’années à Ville Saint-Pierre. D’une grande curiosité intellectuelle, il s’intéressa très tôt aux progrès de l’informatique ce qui l’amena, en 1998, à orienter ses services dans le domaine des archives communautaires de la nouvelle Province du Canada.
Tous ceux qui ont connu plus intimement ce mariste convaincu reconnaissent en lui à la fois l’homme, plutôt discret et effacé, et le chercheur invétéré, tant sur le plan scientifique que spirituel. Grand lecteur, il passait des sujets de spiritualité aux dernières découvertes scientifiques avec le même intérêt; d’une voix douce mais convaincue, il savait exposer ses convictions sans jamais les imposer. Cette affabilité faisait de Jean-Paul un confrère agréable, avec qui il faisait bon vivre et échanger, car il savait faire preuve d’ouverture et de respect.
Ces dernières années, sa longue maladie l’a peut-être isolé, étant donnée la perte de ses repères, mais le souvenir d’un merveilleux compagnon attentif à l’autre, restera marqué chez ceux qui auront eu la chance de le connaître, spécialement au fil de ses années de service.