II Assemblée internationale de la mission mariste
Ce matin, le lever du soleil semble nous sourire et la grande communauté des communautés s’est rassemblée autour du feu. C’est le symbole matériel du feu intérieur que nous sentons et qui représente l’amour de Dieu qui nous unit. "Ce feu est le rêve aimant de Dieu pour chacun de nous, pour l'Institut, pour l'humanité. Ce feu donne un sens à notre existence, nourrit nos convictions et anime nos actions et notre mission. » C’est cela que nous présentait le guide que chacun a reçu pour faire la prière du matin autour du feu.
Lignes directrices qui guident la réflexion du jour
Au moment de démarrer le travail et la réflexion de la journée, les membres de l'Assemblée ont reçu une vision globale du développement de l'activité et des principaux objectifs afin de les aider à mieux comprendre le sens de la journée qui commence. L'Assemblée représente de nombreuses réalités de l'Institut et c’est pour cela qu’il faut élargir l’horizon pour qu’il embrasse tout l’Institut. L’Assemblée devra écouter l'Esprit pour saisir ce qu’Il veut dire à l’Institut Mariste aujourd'hui pour rejoindre les accords qui permettront d’affronter le future. Pour mieux définir cette perspective on a présenté un schéma de la route à suivre par l’Assemblée dans les activités des prochaines journées.
Une analyse de la réalité
Frère Josep María Soteras a aidé l’orientation de la réflexion de l'Assemblée en disant que cette rencontre internationale n’est pas consacrée uniquement à l’étude de la mission, mais aussi de la spiritualité mariste et de la nouvelle relation frères et laïcs. Ces trois réalités « vont se renforcer ou s’affaiblir mutuellement ». Sa réflexion prétendait « présenter une vision qui rassemble les trois réalités, mais dans la perspective de l'Esprit » tenant compte de l’appel fait à Mendes et le XXI Chapitre général.
Parmi les appels reçus, il a mis l’accent sur le mot « nouveauté » ou « nouveau » mot que le Chapitre emploie pour nous exiger « une nouvelle manière d'être », car « la nouveauté qui nous fait frères » ou « le nouveau dans notre relation » provient surtout de l'être, non pas de ce qui est fait. Et il a conclu en disant que « ce que l’on fait est une magnifique démonstration de ce qu’on est ».
Dans son analyse de la « relation laïcs et frères » il a souligné que la nouveauté doit naître d'une relation « mûre » qui peut produire « communion ». Et la communion s'effectue au niveau de l'être. Lorsque la maturité de l'identité a été réussie, la vraie relation commence. L'autre ne m’attaque et ne me dissout pas, il m'aide à être moi-même. Ici commence un « voyage spirituel » de maturité qui dure toute la vie. Et dans ce cas « la relation de communion » devient une « vocation ». C’est pour cela qu’il faut envisager la vie comme une « vocation ».
Après l'intervention du frère Soteras, l’Assemblée a écouté trois témoignages des participants. Tout d'abord celui de Marie Elia (Madagascar) qui a décrit son expérience spirituelle en rapport avec le charisme mariste. Le frère Leonard Brito (Afrique australe) a mis en évidence son expérience de la foi en relation avec le Christ et Marie. Et Matloob Hayat (Asie du Sud), du
Pakistan, a décrit ses relations avec les élèves difficiles et son attention à ceux qui en ont le plus besoin dans le domaine de l'éducation.
Au cours de la première période de l'après-midi, on a participé à six ateliers : intériorité (Fr. Óscar Martín), l’expérience interconfessionnelle (Fr. Michael De Waas), l’expérience de Dieu dans la vie quotidienne (Maureen Hagan), silence et contemplation (Fr. Emili Turú), autour de la Parole (H. Michael Green), prier en partant de la musique (Manu Gómez). Pendant le déroulement des ateliers, le groupe de 12 jeunes participants à l'Assemblée ont eu une réunion afin de réfléchir sur la contribution qu’ils veulent apporter à la rencontre.
La journée finit devant la vierge Guadalupana avec une célébration mariale animée par les délégués du Mexique.
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AMEstaún, 19 septembre