11 de setembro de 2012

Session de Rome sur l? identité du frère aujourd?hui

Télécharger PDF

src=Ce fut d’abord l’arrivée des participants. La plupart sont arrivés à la Maison générale des Frères des Écoles Chrétiennes, le dimanche, 2 septembre. Quant à moi, ayant été retenu par un engagement, je suis arrivé le 3 en après-midi. On venait à peine de commencer et j’ai pu facilement m’intégrer et comprendre la « logistique » de la session qu’on expliquait à ce moment-là.

Puis, on a fait le tour du propriétaire en visitant la maison que j’estime encore plus grande que la nôtre à EUR. Elle est à une bonne demi-heure de marche du Vatican, sur Aurelia, route romaine mais qui n’a évidemment plus son cachet d’époque.

Les coordonnateurs de la session étaient prêts. Ils sont huit. Chacun forme la Commission intercongrégationnelle. Les Frères Supérieurs généraux ont voulu cette importante, unique et prophétique rencontre sous le thème : TOUS FRÈRES! Dès le 2è jour, un participant pouvait identifier la moitié des frères. Ma mémoire était plus alerte, plus jeune. Mais, avec les différentes dynamiques de connaissance mutuelle, j’arrive maintenant à reconnaître à qui je parle et qui le fait. Faut dire que nos cocardes sont bien utiles.

Il fallait bien s’y attendre. Chacun a dû trouver son moyen pour se présenter et se faire connaître dans un temps minimal record. Que croyez-vous que j’ai fait? Ce fut assurément plus facile pour le plus jeune frère du Burundi qui n’a pas encore 30 ans, frère de Notre- Dame de la Miséricorde. J’ai réalisé une prouesse de biographe… me présenter en une minute et deux secondes à peine! Me croirez-vous? Le plus âgé a 74 ans, c’est un frère américain, un FÉC. Mais il a de bons yeux du coeur et sans recours aux lunettes d’approche, il voit loin. L’expérience éclaire les chemins de la terre nouvelle.

Nous travaillons en plénière, en groupes de langues, en groupes d’appartenance. Je suis dans le seul groupe de langue française qui rassemble 6 frères africains sur les 8 que nous sommes. Je fais monter la moyenne d’âge, car ils tous en bas de 40 ans. On a exprimé nos défis, nos attentes, qui varient beaucoup d’un continent à l’autre, mais, la réflexion commune est unanime : « Comment être frère dans un monde globalisé? » La réflexion de la semaine a donc porté sur la dimension anthropologique du « être frère ».

On a réfléchi sur l’approche historico-religieuse de la notion de fraternité dans l’histoire de l’humanité. On s’est arrêté sur le concept de l’autre comme « frère » dans les traditions et dans la foi des diverses religions. Puis on a abouti à l’approche socio-culturelle. La complexité de l’inculturation de la fraternité dans une société totalement différente de celle dans laquelle nous sommes nés. Et que dire de l’Église et des Instituts?

Nous formons une communauté vraiment internationale et congrégationnelle pendant un mois. C’est un signe des temps. Chacun est appelé à s’impliquer pour le bon fonctionnement du groupe. Je fais partie du comité de l’animation des prières et de la liturgie.

L’horaire est bien proportionné. Je m’en accommode bien. Nous avons 5 sessions de 45 minutes par jour entrecoupée par une pause de 20 à 30 minutes. Deux temps de prière, l’un le matin, après le déjeuner et l’Eucharistie (ou l’adace) est célébrée avant le souper. Celui-ci est à 19h30. Si vous aimez les pâtes, vous êtes comblés midi et soir.

Avec mon affection fraternelle,

Frère Bernard Beaudin, fms 

Télécharger PDF

ANTERIOR

Universidades maristas estão entre as 3 melh...

PRÓXIMO

Toques do Tambor Amazônico - N. 113...