Louis-Emile-Robert Silvant

Province L’Hermitage

Le Seigneur a accueilli dans la paix de sa maison Frère Louis SILVANT décédé le jeudi 20 juillet 2023, à l’âge de 90 ans, dont 71 ans de profession religieuse.Le Frère Provincial des Frères Maristes, les Frères de la Province L’Hermitage, la communauté de Saint Genis-Laval, sa famille et ses amis, vous invitent à les rejoindre par la prière.
Ses funérailles seront célébrées le jeudi 27 juillet 2023, à 15h, à la chapelle des Frères de Saint Genis-Laval (Le Montet), et seront suivies de l’inhumation au cimetière de la communauté.
Qu’il repose dans la paix du Seigneur.
Suffrages : cf. Constitutions n°38.3

Louis naît le 18 novembre 1932 à Courtefontaine (Doubs) dans une famille de cultivateurs. Il est élève de notre école du Russey, puis il entre au juvénat de Franois, près de Besançon, en mai 1946. Trois ans plus tard, en septembre 1949, il fait son noviciat à Saint Genis-Laval, puis son scolasticat en 1951-53. Nanti du brevet élémentaire en 1953, il devient enseignant adjoint au pensionnat Saint Joseph de Saint Genis-Laval d’abord, puis à Saint Martin-en-Haut, avant de partir, en 1955, effectuer un temps de service national en Syrie. C’est là qu’il passe le baccalauréat en 1956. Après sa profession perpétuelle en 1957, il reprend ses fonctions d’enseignant adjoint dans le réseau des écoles maristes : Megève, Saint Laurent-de-Chamousset, puis, en 1959, le juvénat de Saint Martin-la-Plaine, établissement qui vient d’ouvrir, alors que les locaux ne sont pas encore totalement aménagés ; il y est très proche des juvénistes, cherchant à leur rendre la vie plus agréable.

En 1960, il accède à la fonction de directeur : à Feillens d’abord jusqu’en 1966, puis à Bourg-de-Thizy, et surtout à Saint Martin-en-Haut, de 1966 à 1972. C’est un temps de profonde transformation du système scolaire qui contraint Louis à passer du statut de directeur d’école primaire à celui de directeur de collège : une mutation sans doute éprouvante. En 1972-73, l’année de ses 40 ans, il lui est proposé une année de recyclage à Velletri en Italie, et à Sainte Foy-les-Lyon. Puis il reprend ses fonctions de direction : il est au Russey, dans sa région d’origine, de 1973 à 1981, période où l’établissement vit des moments difficiles, puis, de 1981 à 1988, il assure la direction du collège de Megève.

Mais le temps des activités intenses est terminé pour lui. Depuis plusieurs années, il souffre d’asthme, et il est usé par de longues années de direction difficiles. Envoyé au collège d’Issenheim en pleine expansion, il y exerce, de 1988 à 2000, les fonctions de professeur et animateur ; et il est aussi supérieur de communauté. Il n’y est pas épargné par les problèmes de santé et des infirmités diverses. Ceux-ci le suivront à Mulhouse (Sainte Marie) où, de 2000 à 2004, il rend des services à la communauté et à la paroisse. Il fait de même à Marlhes de 2004 à 2013, où le climat atténue ses problèmes d’asthme. C’est une grande joie pour lui de vivre dans le hameau natal de Marcellin Champagnat (il en avait longtemps rêvé) ; mais l’altitude et la campagne ont aussi leurs inconvénients, et Louis revient à Mulhouse en 2013. En 2018, après un très court séjour à Saint
Paul-Trois-Châteaux, il intègre l’EHPAD Marcellin Champagnat de Saint Genis-Laval en septembre 2018. C’est là qu’il vient de décéder après plusieurs mois d’affaiblissement progressif.

Homme d’action, Louis était aussi un homme de relations. Il comptait beaucoup d’amis, et il est resté attaché à ses racines du Haut-Doubs. Il aimait prendre part à des festivités ; il y manifestait sa joie par le chant.